Ce Gouvernement a pris un engagement ferme vis-à-vis des territoires : construire avec eux et les associer. Ce n’est qu’ensemble que nous réussirons la relance et c’est la raison pour laquelle, le Premier ministre a rencontré aujourd’hui, avec Bruno Le Maire, Jacqueline Gourault et Olivier Dussopt, les présidents de régions.
Cette réunion a été celle du travail commun et des actes concrets. Le Premier ministre a salué la capacité de chacun à « faire taire toutes nos guéguerres (…) pour montrer que nous savons agir dans le même sens ».
Une enveloppe de 600 millions d’euros a ainsi été débloquée par l’Etat à destination des régions. Ces fonds permettront aux régions de continuer à soutenir l’économie et à préparer l’avenir du pays, en investissant dans :
- la relance des entreprises les plus éprouvées par la crise ;
- la transition écologique et énergétique ;
- la plus grande résilience des territoires.
Commentant cet accord, Renaud Muselier, président de l’association des régions de France – et qui n’est pas un membre de La République en Marche – a affirmé qu’il s’agissait d’une « révolution ». Il s’est déclaré « très satisfait » et a souligné la qualité de la méthode retenue par le Gouvernement qui a « en 15 jours débloqué une situation très complexe que nous n’avions pas réussi à débloquer en trois ans ».
Attentif aux besoins des régions, le Gouvernement a également confirmé la compensation totale de la baisse des impôts de production pour stimuler la compétitivité des entreprises dans les territoires.
De leur côté, les régions s’engagent à investir massivement dans la relance, jusqu’à 20 milliards d’euros.
Cela s’effectuera dans le cadre des contrats de plan Etat-Région 2021-2027, discutés entre septembre et décembre, et dont les axes forts s’articuleront autour de la transition écologique, la recherche, la cohésion sociale, la santé, la formation professionnelle ou encore la modernisation des infrastructures de transport. Les régions s’engagent également à alimenter un « fonds de sauvegarde » mobilisable en cas de nouvelle crise.
Entre investissements de l’Etat et des régions, cet accord a un grand gagnant : les Français.