Le jeudi 14 novembre dernier, pour la première fois depuis l’évocation du projet de réseau de chaleur urbain, une réunion publique a été organisée à Francheville avec présentation du projet par les élus et services de la Métropole de Lyon . Cette rencontre, destinée à répondre aux nombreuses interrogations des habitants, n’a malheureusement pas dissipé les doutes qui entourent ce dossier.
Rappelons qu’en juin dernier, le Conseil métropolitain a validé la création de ce vaste réseau de chaleur, reliant quatre centrales de chaleur par 80 km de tuyaux souterrains, et dont la chaufferie principale biomasse serait installée à Sainte-Foy-Lès-Lyon sur un terrain limitrophe de Francheville. Ce projet inquiète les habitants des communes riveraines, notamment en raison des impacts environnementaux et sanitaires liés à l’utilisation de bois comme combustible. En effet, la combustion du bois émet près de deux fois plus de CO2 que le gaz, et de nombreuses particules fines. De plus, l’approvisionnement de la chaufferie nécessiterait du bois pouvant venir de territoires éloignés à l’aide de nombreux camions empruntant des voiries non compatibles.
Terrain prévu pour une chaufferie à Sainte-Foy-Lès-Lyon
De nombreuses questions évoquées lors de cette réunion sont restées sans réponse concernant l’impact environnemental et sanitaire de ce projet.
Suite à ma demande, le vice-président de la Métropole, Monsieur Philippe Guelpa-Bonaro, s’est engagé à mener une réelle concertation et dialogue avec les habitants et leurs associations (AGUPE, Comités d’intérêt locaux, …) avant que la société délégataire, chargée de mettre en œuvre ce projet à hauteur de 200 millions d’euros, ne soit désignée par la Métropole.
Vous pouvez compter sur moi pour suivre ce dossier et la concertation promise !
