Le monde de la culture a particulièrement souffert de la crise, le Gouvernement lui vient donc en aide de manière prioritaire.
Le Gouvernement a trois priorités pour le monde du spectacle vivant :
- permettre la reprise de l’activité en adaptant les mesures sanitaires
- soutenir les entreprises privées, ceux qui sont subventionnés par fonds publics ;
- rétablir la confiance et favoriser le retour du public dans les salles. C’est pourquoi, sur les 2 milliards d’euros annoncés pour la culture dans le plan de relance, le Premier ministre a notamment indiqué que « 432 millions d’euros seront consacrés au secteur du spectacle vivant pour accompagner les entreprises et établissements des secteurs privé et public, les auteurs et les artistes. » Cet effort massif est à la hauteur des difficultés rencontrées. Cela se traduit également par la prolongation de l’activité partielle jusqu’au 31 décembre 2020, la mise en place d’un mécanisme de compensation pour encourager la reprise d’activité des exploitants de salle de spectacle à compter du 1er septembre. Investir dans le cinéma, c’est investir dans l’identité et dans le rayonnement de la France Le cinéma est une activité populaire accessible à tous, au cœur de notre patrimoine culturel, inscrit dans nos territoires. La France dispose du plus moderne et du plus grand parc de salles en Europe, et de loin : 6 000 écrans dont la moitié dans les villes de moins de 10 000 habitants. Durant la crise, le Gouvernement a mobilisé plus de 5 milliards d’euros dans les secteurs de la culture et des médias et mis en place un arsenal de mesures exceptionnelles, les plus ambitieuses d’Europe. Le Premier Ministre a annoncé la mise en place d’un nouveau mécanisme de compensation des pertes d’exploitation dues aux contraintes sanitaires afin de soutenir la reprise d’activité des exploitants des salles. Le détail de ce mécanisme sera déterminé en concertation avec les professionnels en fonction des particularités de chaque secteur. Dans le même temps, le CNC verra ses moyens renforcés par l’Etat à hauteur de 165 millions d’euros, auxquels s’ajouteront des financements dédiés en faveur des investissements dits « d’avenir ». Cette relance devra être exemplaire et solidaire avec des engagements systématiques en termes de diversité, de parité et de développement durable et elle devra irriguer tous les territoires.