Pourquoi la démarche responsable du Gouvernement doit être soutenue le 8 septembre.
Le 8 septembre, le Premier ministre fera appel à la confiance du Parlement, non pas pour adopter un budget mais pour acter la situation de surendettement de la France et pour trouver des compromis sur les mesures qu’il a proposées afin qu’un budget soit adopté avant la fin de l’année.
Depuis 50 ans, tous les gouvernements ont financé leurs réformes sociales par la dette. Aujourd’hui, alors que les taux d’intérêts augmentent, la dette asphyxie le budget de la nation. La France perd sa souveraineté en devenant dépendante des ses créanciers.
Cette année, nous payons par nos impôts et taxes à ces créanciers plus de 70 milliards d’euros d’intérêts financiers, et sans doute plus de 100 milliards dans les prochaines années si nous ne faisons rien. Autant de moyens financiers qui nous pénalisent car ils ne sont pas affectés pour nos écoles, nos hôpitaux, notre sécurité, notre transition écologique…
Pour apporter le bon traitement, nous devons tous partager le bon diagnostic.
Nous sommes convaincus que la majorité des Français ont conscience de la situation et sont prêts à consentir des efforts à condition que nous participions TOUS à hauteur de nos moyens, en commençant par le train de vie de l’Etat et des responsables politiques.
Le 8 septembre, les députés devront confirmer, lors d’un vote solennel, l’effort à faire pour stopper cette dégradation budgétaire.
Il est chiffré à 44 milliards.
Nous soutenons cette démarche pour, qu’une fois ce constat validé le lundi 8 septembre, le Gouvernement puisse trouver, avec les formations politiques responsables, les compromis nécessaires à l’élaboration d’un budget permettant le redressement des comptes de la France.
Signataires :
Blandine Brocard, députée du Rhône
Bernard Fialaire, sénateur du Rhône
Jean-Luc Fugit, député du Rhône
Thomas Gassilloud, député du Rhône
Cyrille Isaac-Sibille, député du Rhône