Afin de donner davantage de moyens à la recherche biomédicale et faire de la France la première Nation européenne innovante et souveraine en santé, 1,7 milliard d’euros ont été dédiés à la création de cinq bioclusters (de dimension mondiale) et douze instituts hospitalo-universitaires (IHU), dans le cadre de la stratégie France 2030.
Ces bioclusters facilitent les collaborations public/privé en regroupant des cliniciens, des chercheurs et des entrepreneurs autour d’un projet de recherche en santé visant à améliorer la santé des patients, l’organisation des soins et du système de santé.
Ces IHU favorisent également les partenariats publics/privés en regroupant, sur un lieu unique, des chercheurs, des cliniciens et des industriels autour d’un projet unique pour répondre aux besoins des patients.
Ayant soutenu ces deux projets lyonnais, je me rejouis qu’ils aient été retenus pour bénéficier d’un investissement financier dans le cadre du plan « Innovation santé 2030 » et participer au rayonnement français en matière d’innovation en santé :
1/ Un biocluster pour l’innovation en infectiologie,
- Regroupant des leaders mondiaux des sciences de la vie (Sanofi, bioMérieux, Boehringer Ingelheim), des PME innovantes (Evotec, Fab’entech, ABL, Osivax, Aurobac) et des établissements d’enseignement supérieur et de recherche (Université Claude Bernard Lyon1, CIRI, Bioaster, HCL) ;
- Sur deux thèmes : les pathogènes émergents et la résistance aux agents antimicrobiens ;
2/ L’IHU Everest,
- Porté par le centre Français de Recherche en Hépatologie et la Fondation pour l’Université de Lyon ;
- Dont le but est notamment de contribuer à la guérison des maladies chroniques du foie grâce à une médecine de précision et au développement de thérapies innovantes.