PROPOSITIONS :
Continuum prévention : les priorités avec une convergence sur le terrain
- Nécessité d’avoir des actions locales dans un cadrage national exprimée dans une loi d’orientation avec des :
- Priorités nationales (une dizaine), délimitées suivant les âges: 3 pour l’enfance, 3 pour le travail en mettant l’accent sur les jeunes adultes et 3 ou 4 pour les personnes âgées. En évitant les entrées par pathologies.
- Actions locales déclinaison des priorités nationales selon les diagnostics locaux permettant un chaînage efficace sur un territoire défini aux trois étapes de la vie : l’enfance, l’âge adulte et le grand âge.
- Financements pérennes des actions de préventions avec un ONDAM spécifique qui permettrait entre autres de prendre en charge les consultations de prévention et en les ouvrant aux autres professionnels de santé ex : financement des infirmiers pour consultation substitut nicotinique.
- S’appuyer sur l’existant :
- Les acteurs non professionnels de santé santé : les médiateurs, l’ireps, les collectivités locales, l’education nationale
- Les acteurs professionnels de santé : lieux de santé, pharmaciens, Cpam, kiné infirmiers, le service sanitaire
- Coordination de terrain : structures et leur financement
- Développer les formations de médiateur au niveau universitaire en nombre plus important et intégrer la formation aux dispositifs de prévention dans toutes les études de santé.
- Enjeux du numérique, données administratives
- Il existe beaucoup de données aux niveau nationales mais existe-t-il une analyse macro, quartier par quartier. Développer Cartosanté (ARS).
- Marketing social : les messages pour être efficaces doivent être accompagnés d’un acte et pas seulement d’un flyer et d’un kakemono qui ne fonctionnent que pour ceux qui sont en capacité de comprendre . Il faut un tiers de confiance. (ex : vaccination covid a bien fonctionnée, contrainte?)
- Les messages doivent être construits avec ceux qui les diffusent : les pharmaciens, médecins, dentistes… pour éviter que les flyers ne soient jetés.
MISE EN OEUVRE :
Coordination
- Créer des interactions entre les données de santé CPAM et les actions locales de prévention :
- Déployer et prendre pour exemple la coopération entre les Centres Régionaux de Coordination de dépistage des Cancers (CRCDC) et l’assurance maladie qui reste difficile à organiser et fonctionne principalement pour le dépistage féminin qui connaît cependant certains freins sociaux.
- La CPAM donne la liste des non vaccinés aux médecins mais pas aux pharmaciens!
- Assurer un suivi des patients qui transit dans les centres de santé CES. Les CES cible les plus précaires avec un certain succès et un diagnostic complet (Dermatologie, ECG…) cependant les patients ne sont pas suivis après ce passage dans les CES et ne rentrent pas forcément dans un parcours de santé.
- Coordination des professionnels et des non professionnels de santé :
- Une coordination régionale au niveau préfectoral et une coordination locale en s’appuyant sur les IREPS pour accompagner les élus et les enseignants.
- Définir un territoire d’intervention correspondant aux CPTS (les CPTS couvrent de 35000 à plus de 100.000 habitants) et/ou CLS en leur permettant d’intégrer les médiateurs en santé et de travailler en lien avec les préventeurs des CARSAT. Permettant ainsi de combiner les interventions de prévention et de promotion de la santé avec une approche de repérage des facteurs de risque et orientation vers une prise en charge adaptée.
- Intégrer la prévention dans les approches de dépistage.
- Formation :
- Créer un parcours professionnel avec une licence pour les médiateurs et à terme créer une véritable filière de la prévention passant de l’aide à la personne au médecin de santé publique (Master 2) pour répondre au chaînage du parcours prévention.
- Former les enseignants
- Former les élus et les fonctionnaires territoriaux s’occupant des enfants.
- Quelles priorités et quels indicateurs :
- L ’obésité qui regroupe activité physique/sédentarité, alimentation avec le poids, l’activité physique comme indicateur
- Santé mentale avec l’acquisition de compétences psychosociales et de littératie en santé comme indicateur pour les enfants de 3 à 16 ans.
- En santé mentale pour l’adulte développer les points d’écoute (15 sur le département du Rhône) le public le plus fragile reste les femme seule avec enfants.
- État dentaire ?
CONSTATS sur la PRÉVENTION dans le Rhône :
- Les actions très décentralisées s’adaptent aux terrains, font intervenir des associations mais restent peu harmonisées et peu évaluées sur l’ensemble du territoire. Pas évalué mais bonne connaissance des leviers.
- Les financements relevant du FIR ne permettent pas de construire des projets dans la durée.
- Être vigilant sur les publics les plus éloignés qui ne demandent rien, afin de réduire les ISTS (inégalités sociales et territoriales de santé).
- La coopération entre les Centres régionaux de coordination de dépistage des cancers (CRCDC) et l’assurance maladie reste difficile à organiser
- Les Centres de santé de la CPAM fonctionnent bien mais pas assez de suivi, one shot d’une demie heure avec un bon diagnostic qui permet les dépistages même dermato, ecg, constantes… mais manque de suivi par la suite. Difficultés à recruter des médecins.
- Les données de la CPAM commencent à être exploitées, en rapprochant les données sociales et médicales.
- Outils COVID (information, souplesse..)a très bien fonctionné avec une très bonne réactivité et adaptabilité. Il est à conserver. “état d’urgence sanitaire permanent qui permettrait plus de réactivité.”
EXEMPLES CONCRETS :
- CLS de la ville de lyon, avec un financement au volontariat.
- Certaines CPTS telles que villeurbanne.
- Les CES avec les médiateurs qui repèrent et orientent ainsi que les IREPS peuvent leur adresser, la métropole de Lyon qui travaillent également également sur les parcours d’insertion lors des réunions avec les nouveaux bénéficiaires du RSA.
- Animation d’ateliers collectifs au centre de santé communautaire à Bron et Vaulx en velin. Les médiateurs sont payés par la ville et IREPS (cad ARS) qui travaillent avec les centre de santé financés par la CPAM.
- P3C présage chaque contact compte, sujet de prévention doit être évalué sur la mise en place plus que sur les résultats.
- 4 millions et demi de personnes vont en pharmacie tous les jours c’est une bonne porte d’entrée comme par exemple le projet pista contre la cigarette ou le plan AVC avec les pharmaciens : apnée du sommeil et la fibrillation et la qualité du système nerveux autonome (SNA). Le statut SNA est calculé à partir de votre fréquence cardiaque, de sa variabilité et de votre rythme respiratoire mesurés durant vos premières heures de sommeil.
- RYTHME PÉRISCOLAIRE ET CENTRE DE LOISIR AVEC LES ANIMATEURS DE RILLIEUX LA PAPE
- Étude sur le maillage officinal avec l’ORS pour connaître les fragilités et les forces.
- A l’étranger il existe un consortium européen : quelles sont les approches innovantes? La Hollande quand les personnes dépasse un découvert bancaire ou trop de remboursement de soin les oblige à aller a un rendez-vous de prévention.