Paris, le 27 mars 2024 

Député de la 12e circonscription du Rhône, notamment de la commune d’Oullins-Pierre-Bénite, je suis sensibilisé depuis plus de deux ans à la problématique des substances per- et polyfluoroalkylées, dites « PFAS ». 


Ces produits chimiques, omniprésents dans les produits du quotidien (textiles, emballages alimentaires, fart de ski, puces électroniques, médicaments…), sont à l’origine de pollutions et de contamination de l’environnement et des êtres vivants.

Sans nier, d’une part, le caractère essentiel de certains PFAS, notamment pour les domaines médical et de la transition écologique, et, d’autre part, la richesse générée par l’industrie chimique dans le Rhône, il est impératif de réexaminer notre dépendance à ces substances. 

En janvier dernier, j’ai publié un rapport, fruit d’une mission ministérielle qui m’a été confiée, dans lequel j’émets vingt préconisations allant dans le sens d’une meilleure gestion des PFAS et de la lutte contre la pollution engendrée par leurs usages. 

Je remercie le député écologiste Nicolas Thierry de s’être appuyé sur mes recommandations pour élaborer une proposition de loi visant à lutter contre les risques liés aux PFAS. Je ne peux que me réjouir que des députés se saisissent de cette problématique pour laquelle j’agis depuis deux ans ! 

Plus audacieux que les groupes de la Nupes, j’ai fait adopter ce matin, en commission du Développement durable, un amendement visant à interdire les rejets aqueux de PFAS des ICPECONTRE l’avis du Rapporteur écologiste. Les rejets de PFAS dans l’environnement sont la première préoccupation des habitants qui vivent dans des sites qualifiés de « hotspots ».

Je poursuivrai ma mobilisation en séance publique afin de m’assurer du maintien de cette mesure.

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