5,5 millions de personnes ont recours à l’aide alimentaire en France. Assurée par des associations (300 000 bénévoles) avec le soutien de l’État, elle leur permet de répondre à leurs besoins les plus élémentaires (produits d’hygiène, denrées alimentaires etc…).

La crise du COVID-19 a des conséquences économiques et sociales pour tous les Français et frappe plus durement encore les plus précaires. De plus, le travail des associations est compliquée par les circonstances : manque de bénévoles, difficultés logistiques du fait des règles sanitaires, augmentation de la demande.

  • Pour répondre à cette situation, le Gouvernement a décidé de mettre en place un plan de soutien à l’aide alimentaire pour un montant total de près de 40 millions d’euros :
    • pour apporter une aide d’urgence à des territoires en souffrance en métropole (10 millions – Paris, Lyon, Marseille, Seine-Saint-Denis) et dans les outre-mer (4 millions -Mayotte, Guyane, Saint Martin). En métropole, le plan de soutien à l’aide alimentaire se fera par exemple sous la forme de chèques d’urgence alimentaire d’un montant moyen équivalent à 105 euros par foyer et par mois pour plus de 95 000 familles.
    • pour soutenir financièrement les associations contre la crise (aide pour couvrir la hausse des dépenses d’achat de produits d’alimentation face à l’augmentation de la demande, hausse des dépenses pour se doter de protections par exemple);

A ces mesures s’ajoute l’aide exceptionnelle de solidarité annoncée le 13 avril et qui sera versée le 15 mai et qui concernera 4 millions de foyers ; elles viennent également en plus des mesures déjà annoncées notamment pour les sans-abris (comme, par exemples, les chèques-services de 7euros/jour pour plus de 60 000 personnes à la rue)

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